Le télétravail dans le secteur public
Lundi 14 décembre, Wimi a publié avec l’Institut Ipsos une grande enquête sur le télétravail dans le secteur public. Réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 1000 actifs (qui travaillent chaque jour ou presque dans un bureau), cette étude décrypte les grands bouleversements que connaît actuellement l’organisation du travail dans les 3 fonctions publiques.
La Mission Ecoter est heureuse de partager avec vous les résultats du sondage (en téléchargement ici) ainsi que les principaux enseignements :
1/ Les administrations ont-elles tenu le coup de 2020 ? Oui ! Le passage à marche forcée en télétravail a pris au dépourvu de nombreuses administrations, mais les agents ont pris goût au télétravail et trois quarts d’entre eux veulent continuer à télétravailler régulièrement. 4 agents sur 10 souhaiteraient dans l’idéal travailler à distance au moins deux jours par semaine.
2/ Le principal frein à la généralisation du télétravail dans les 3 fonctions publiques ? les outils numériques. C’est la raison n°1 citée par 61% des agents, devant des raisons liées à la culture de l’organisation.
3/ Les agents sont sensibles à la question de la protection des données professionnelles : un agent sur deux ne fait pas confiance aux logiciels américains. A l’inverse, ils plébiscitent les solutions françaises et européennes qui obtiennent des notes de confiance de 7,1 et 6,6 sur 10 (contre 5,6/10 pour les logiciels américains et 4,1/10 pour les logiciels chinois). 92% des agents sont favorables à ce que l’Etat et le secteur public consacrent au moins la moitié de leurs achats numériques à des acteurs français.
4/ Le secteur public moins “agile” que les entreprises publiques ? L’étude tord le cou à quelques idées reçues. Les agents jugent à des niveaux comparables et parfois supérieurs à ceux du privé que leur organisation promeut le travail en équipe (74% vs. 75% dans le privé), la confiance (78% des agents de la fonction publique d’Etat estiment que la confiance règne entre collègues vs. 77% dans le privé) et dans un degré moindre, la transparence (68% vs. 75% dans le privé).
Pour Wimi, cette étude est un vif encouragement à poursuivre son engagement pour une nouvelle organisation du travail : pour une organisation en mode projet, plus libre et collaborative.