« La mobilité en milieu rural, faire d’une obligation incontournable une opportunité environnementale »
Les collectivités locales et territoriales, quelle que soit leur taille, cherchent à offrir à leurs habitants un accès à la mobilité dans les meilleures conditions environnementales.
Même si ces collectivités ont fait de nombreux efforts pour en développer la disponibilité, les transports en commun et les transports à la demande ne peuvent répondre à tous les besoins des résidents des zones rurales.
La mobilité individuelle est incontournable du mode de vie en milieu péri-urbain et rural, et le vélo à lui seul ne peut répondre à tout.
L’accès à l’emploi, aux soins, à la vie sociale, culturelle, familiale passe la plupart du temps par le véhicule personnel et cela durera encore longtemps, voire s’amplifiera du fait de la volonté de nombre d’entre-nous de partager son temps entre les grandes villes et en dehors.
Parallèlement, la décarbonation de cette mobilité est tout aussi indispensable que celle exigée pour les grandes collectivités, il est donc nécessaire de rechercher les voies et moyens pour réussir cette transition.
Le boom constaté des ventes de véhicules électriques concerne la totalité de notre territoire mais le manque de bornes de recharges électriques adaptées et en fonctionnement est bien plus criant dans nos campagnes et nos montagnes qu’en ville.
Le gouvernement a donné une véritable impulsion à l’installation d’Infrastructures de Recharges de Véhicules Electriques (I.R.V.E) mais force est de constater que les autoroutes, les métropoles et les bornes captives pour les bâtiments publics ont été traitées prioritairement, laissant supposer que le rechargement des véhicules est plus facile chez soi en milieu rural. C’est en partie vrai, mais le monde rural c’est aussi celui des villages et petites villes qui disposent d’immeubles résidentiels et tertiaires difficiles à équiper, il faut donc rechercher de nouvelles pistes pour réussir ce challenge.
Le pôle mobilité électrique d’ENGIE Solutions est candidat pour financer, mettre en œuvre et opérer les IRVE partout où cela sera nécessaire dans ces territoires, dans le respect de schémas d’implantation lancés par les EPCI, les syndicats d’énergies ou les départements, afin d’apporter l’énergie nécessaire à la mobilité à tous ceux qui en auraient besoin.
Cette autorisation temporaire d’occupation ferait également l’objet d’une redevance donnant de nouvelles possibilités d’agir et de remplir leurs objectifs aux collectivités concernées. »
Pierre GUYARD
Directeur des relations institutionnelles
France – Direction Développement BU Villes & Collectivités chez ENGIE Solutions